Maintenant donc, il va falloir être désagréable dans l’analyse parce qu’elle se présente sous un jour assez différent. Comme chez le dentiste, il va falloir ouvrir grand la bouche et ça va peut-être faire un peu mal…
Au regard de ceci, il faudra avoir le courage de faire ouvrir en grand le portefeuille des investisseurs, mettre les livres ouverts sur la table et examiner très attentivement la crédibilité des « Business Plans » ou des « Master Plans ». Les questions sont délicates : au-delà des affirmations lancées à la volée, des achats tous azimuts, des spectacles de bulldozers et de grues, des annoncent démagogiques qui soufflent tantôt le chaud et tantôt le froid, d’une « com » orchestrée de main de maître, y-a-t-il un vrai projet et, surtout, les investisseurs ont-ils réellement les moyens financiers de leur politique ? Parce que, regardé au travers du prisme que je viens d’éclairer, tout ressemble maintenant à Durbuy à un jeu de « vogelpik » d’un sale gamin capricieux. Ne lui en déplaise.
On pourrait quand même être un peu sérieux pour une fois. Admettons que l’on peut se faire plaisir et tout acheter, la ville entière si ses propriétaires sont prêts à la vendre mais on ne peut pas prétendre être sérieux et crédible quand on n’a qu’un chiffre d’affaire de 3.8 millions d’euros pour rentabiliser des investissements qui, si on veut qu’ils soient concurrentiels, se compteront en milliards. Mais alors, ce ne serait plus 3.5 millions de visiteurs par an qu’il faudra, c’est 15 millions. Ce qui représente quand même…. 41 100 visiteurs par jour à partir de 2020 !
N’arrêtons pas en si bon chemin. Donnons encore le bénéfice du doute et donnons, sur papier, corps à un projet « Coucke-Dysney Land ». Calculons : 15 millions de visiteurs chinois et japonais sont disposés à venir visiter Durbuy. Ils vont venir comment ? Pas en jonques évidemment. Ils viendront en avion. D’accord. Charleroi Airport a battu tous ses records de passagers en juillet 2017 avec 800 000 passagers. Si cela continue, ce qu’on lui souhaite, cela fera 9.6 millions de passagers sur l’année. Comment je fais, moi, dans 2 ans avec mes 15 millions de japonais et de chinois pour les faire atterrir à Charleroi ?
Bon, bon, d’accord, ils arrivent… Alors, comptons. On en est à présent à 25 millions (ben oui, on ne va quand même pas interdire les 9.6 millions déjà annoncés quand même) de voyageurs pour l’année 2020, 68 493 par jour. Sachant qu’il y a 189 places dans un Boeing 737-800, cela fera 362 avions, par jour. 1 avion toutes les 4 minutes, en réalité toutes le 2 minutes puisque les avions doivent aussi redécoller de la piste unique, 24 heures sur 24 pendant 365 jours. Deux minutes pour débarquer les chinois, faire le plein… de kérozène et de chinois et redécoller. Je laisse à Marc Coucke le privilège d’annoncer la bonne nouvelle à Jean-Jacques Cloquet, Administrateur Délégué de Brussels South Airport. Je vois d’ici un homme ravi. Moi, c’est décidé, si je vais en Chine, ce sera à la rame.
Ne pensez-vous pas que tout cela confine à l’absurde ? Ne pensez-vous pas qu’il serait grand temps que l’on mette un terme à cette plaisanterie grotesque ? Que Marc Coucke achète, grand bien lui fasse si on est disposé à lui vendre. Mais ne pensez-vous pas que ceux qui détiennent le pouvoir de délivrer les autorisations de bâtir ou d’exploiter seraient bien inspirés de reconsidérer les « avis favorables », qu’ils ont déjà, où qu’ils devront encore délivrer à la lumière d’une réflexion qui ne se laisse pas aveugler par la poudre de perlimpinpin qui leur est jetée aux yeux à grand renfort de « com » et de lobbying ?
Mesdames et messieurs les politiques et les détenteurs des pouvoirs administratifs, de grâce, ouvrez les yeux ! agitez vos neurones ! ressortez vos calculettes !
En d’autres et peu de mots : stop, fin de la rigolade, ouvrez les cahiers à la page Durbuy, on arrête les petits caprices d’enfant gâté et tout le monde assis autour de la table pour une discussion sérieuse.
Cela, seules les instances politiques et administratives de la ville et de l’État à ses divers niveaux de pouvoirs ont autorité pour le décider et l’exiger. Le simple citoyen ne le peut pas. Ce n’est pas à sa portée parce que ce n’est pas reconnu comme étant de sa compétence légale. Alors, actuellement, la « bataille de Durbuy » c’est un combat de gladiateurs où les citoyens dans l’arène sont sans arme, les mains liées dans le dos et tenus par des entraves. Ils peuvent seulement s’époumoner vainement.
Au regard de ceci, il faudra avoir le courage de faire ouvrir en grand le portefeuille des investisseurs, mettre les livres ouverts sur la table et examiner très attentivement la crédibilité des « Business Plans » ou des « Master Plans ». Les questions sont délicates : au-delà des affirmations lancées à la volée, des achats tous azimuts, des spectacles de bulldozers et de grues, des annoncent démagogiques qui soufflent tantôt le chaud et tantôt le froid, d’une « com » orchestrée de main de maître, y-a-t-il un vrai projet et, surtout, les investisseurs ont-ils réellement les moyens financiers de leur politique ? Parce que, regardé au travers du prisme que je viens d’éclairer, tout ressemble maintenant à Durbuy à un jeu de « vogelpik » d’un sale gamin capricieux. Ne lui en déplaise.
On pourrait quand même être un peu sérieux pour une fois. Admettons que l’on peut se faire plaisir et tout acheter, la ville entière si ses propriétaires sont prêts à la vendre mais on ne peut pas prétendre être sérieux et crédible quand on n’a qu’un chiffre d’affaire de 3.8 millions d’euros pour rentabiliser des investissements qui, si on veut qu’ils soient concurrentiels, se compteront en milliards. Mais alors, ce ne serait plus 3.5 millions de visiteurs par an qu’il faudra, c’est 15 millions. Ce qui représente quand même…. 41 100 visiteurs par jour à partir de 2020 !
N’arrêtons pas en si bon chemin. Donnons encore le bénéfice du doute et donnons, sur papier, corps à un projet « Coucke-Dysney Land ». Calculons : 15 millions de visiteurs chinois et japonais sont disposés à venir visiter Durbuy. Ils vont venir comment ? Pas en jonques évidemment. Ils viendront en avion. D’accord. Charleroi Airport a battu tous ses records de passagers en juillet 2017 avec 800 000 passagers. Si cela continue, ce qu’on lui souhaite, cela fera 9.6 millions de passagers sur l’année. Comment je fais, moi, dans 2 ans avec mes 15 millions de japonais et de chinois pour les faire atterrir à Charleroi ?
Bon, bon, d’accord, ils arrivent… Alors, comptons. On en est à présent à 25 millions (ben oui, on ne va quand même pas interdire les 9.6 millions déjà annoncés quand même) de voyageurs pour l’année 2020, 68 493 par jour. Sachant qu’il y a 189 places dans un Boeing 737-800, cela fera 362 avions, par jour. 1 avion toutes les 4 minutes, en réalité toutes le 2 minutes puisque les avions doivent aussi redécoller de la piste unique, 24 heures sur 24 pendant 365 jours. Deux minutes pour débarquer les chinois, faire le plein… de kérozène et de chinois et redécoller. Je laisse à Marc Coucke le privilège d’annoncer la bonne nouvelle à Jean-Jacques Cloquet, Administrateur Délégué de Brussels South Airport. Je vois d’ici un homme ravi. Moi, c’est décidé, si je vais en Chine, ce sera à la rame.
Ne pensez-vous pas que tout cela confine à l’absurde ? Ne pensez-vous pas qu’il serait grand temps que l’on mette un terme à cette plaisanterie grotesque ? Que Marc Coucke achète, grand bien lui fasse si on est disposé à lui vendre. Mais ne pensez-vous pas que ceux qui détiennent le pouvoir de délivrer les autorisations de bâtir ou d’exploiter seraient bien inspirés de reconsidérer les « avis favorables », qu’ils ont déjà, où qu’ils devront encore délivrer à la lumière d’une réflexion qui ne se laisse pas aveugler par la poudre de perlimpinpin qui leur est jetée aux yeux à grand renfort de « com » et de lobbying ?
Mesdames et messieurs les politiques et les détenteurs des pouvoirs administratifs, de grâce, ouvrez les yeux ! agitez vos neurones ! ressortez vos calculettes !
En d’autres et peu de mots : stop, fin de la rigolade, ouvrez les cahiers à la page Durbuy, on arrête les petits caprices d’enfant gâté et tout le monde assis autour de la table pour une discussion sérieuse.
Cela, seules les instances politiques et administratives de la ville et de l’État à ses divers niveaux de pouvoirs ont autorité pour le décider et l’exiger. Le simple citoyen ne le peut pas. Ce n’est pas à sa portée parce que ce n’est pas reconnu comme étant de sa compétence légale. Alors, actuellement, la « bataille de Durbuy » c’est un combat de gladiateurs où les citoyens dans l’arène sont sans arme, les mains liées dans le dos et tenus par des entraves. Ils peuvent seulement s’époumoner vainement.
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