Le Sanglier des Ardennes et sa terrasse.
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas; n'empêche des fauteuils en bois blanc, sans doute pour faire "nature" sont discutables, pour dire le moins.
En effet, les choses prennent une autre coloration quand on examine les montants financiers concernés qui sont les réels enjeux de ces conflits.
Malheureusement ces chiffres nous donnent le vertige parce que nous n’avons pas la capacité de nous les représenter physiquement. Cela désoriente notre jugement. C’est très difficile d’imaginer concrètement des chiffres à 6 ou 9 zéros et leur pouvoir réel.
Juste pour le plaisir d’illustrer mon propos en riant un peu. Vous savez la place que tient un billet de 5 € dans votre portefeuille mais pouvez-vous imaginer la place de la fortune de Marc Coucke dans son portefeuille ? Eh bien, en la mesurant au palmer vous verrez que l’épaisseur d’un billet de 5 € est 0.06 mm. Un milliard trois cents millions d’euros (1 300 000 000), cela fait 260 millions (260 000 000) de billets de 5€, cela fait une liasse de 15 600 mètres de hauteur, 8 666 hommes de 1.80 mètres sur les têtes les uns des autres. Si Marc Coucke voulait atteindre le premier billet de la liasse (celui du dessus parce que celui du dessous serait coincé sous une masse de papier de 780 tonnes (le billet de 5 € pesant 0.6 gramme) il devrait d’abord escalader le Mont Everest, ensuite l’équivalent du Mont Blanc et enfin se joindre à l’équipe Quick-Step pour gravir l’équivalent du Col du Tourmalet ou d’Aubisque. Là, il pourrait prendre un billet. Mais ce serait largement insuffisant pour payer son entrée à La Petite Merveille. La seule question pertinente qui me vient à l’esprit, ici, est : mais pourquoi avoir choisi le billet de 5 € pour entrer à La Petite Merveille ? C’est absurde, non ? Fin du paragraphe détente humour.
Il n’est pas dans mon propos de vouloir médire ou cancaner stérilement sur qui que ce soit. Je voudrais seulement éclairer autrement une facette de, sans jeu de mot inconvenant, l’aventure que vit Durbuy ou de la Durbuy’s Adventure si on anglicise la chose.
Revenant aux considérations initiales sur le conflit Coucke contre Perrigo il est intéressant de s’y attarder un peu, uniquement pour l’éclairage « didactique » qu’il apporte à un observateur extérieur.
Ce ne sont pas les noms, les montants ou les produits concernés qui sont importants. Ils pourraient être différents. C’est le cas d’école qu’il faut regarder.
En effet, on voit assez clairement qu’une chose semble se dessiner, qu’un scénario est en train de prendre forme dans ce conflit. C’est le début d’un « processus technique » bien connu qui consiste à reprendre une entité économique, en extraire la quintessence (ne serait-ce que par la suppression d’une possible concurrence), à la dévaloriser par tous les moyens (y compris en jetant le discrédit sur les personnes physiques qui la représentent) pour, à terme, ne pas payer le prix d’achat convenu et ensuite à abandonner le squelette de l’acquisition dans une vente bradée d’actifs ou dans une quelconque faillite qui n’en finira pas de pourrir. Au passage, on actera comptablement les « pertes » constatées et autres « réductions d’actifs », et on les déduira allègrement des résultats imposables de l’entreprise. Rien n’est illégal, c’est une question d’organisation et d’un peu de patience. Tout sera bénéfice pour l’acheteur, le vendeur se retrouvera dindon d’une farce dont il espérait être le vainqueur. Le scénario pourrait être exactement l’inverse mais quoi qu’il en soit, on passera à autre chose en rangeant tout au rayon d’histoires qui n’intéresseront plus personne. Sauf les écorchés par la rancœur d’avoir perdu.
Sans fantasmer sur des possibles PaPaPa (c’est un nouvel acronyme que je crée ici pour les Panama Paradise Papers), ce qui nous entraînerait dans des considérations beaucoup trop techniques, il faut sereinement garder à l’esprit que Durbuy n’est malheureusement pas à l’abri de ce genre de scénario et qu’elle en est peut-être déjà l’enjeu et l’acteur malgré elle.
Il n’y a pas de place pour les sentiments dans les affaires et tout est dans la nuance dans la finance.
Malheureusement ces chiffres nous donnent le vertige parce que nous n’avons pas la capacité de nous les représenter physiquement. Cela désoriente notre jugement. C’est très difficile d’imaginer concrètement des chiffres à 6 ou 9 zéros et leur pouvoir réel.
Juste pour le plaisir d’illustrer mon propos en riant un peu. Vous savez la place que tient un billet de 5 € dans votre portefeuille mais pouvez-vous imaginer la place de la fortune de Marc Coucke dans son portefeuille ? Eh bien, en la mesurant au palmer vous verrez que l’épaisseur d’un billet de 5 € est 0.06 mm. Un milliard trois cents millions d’euros (1 300 000 000), cela fait 260 millions (260 000 000) de billets de 5€, cela fait une liasse de 15 600 mètres de hauteur, 8 666 hommes de 1.80 mètres sur les têtes les uns des autres. Si Marc Coucke voulait atteindre le premier billet de la liasse (celui du dessus parce que celui du dessous serait coincé sous une masse de papier de 780 tonnes (le billet de 5 € pesant 0.6 gramme) il devrait d’abord escalader le Mont Everest, ensuite l’équivalent du Mont Blanc et enfin se joindre à l’équipe Quick-Step pour gravir l’équivalent du Col du Tourmalet ou d’Aubisque. Là, il pourrait prendre un billet. Mais ce serait largement insuffisant pour payer son entrée à La Petite Merveille. La seule question pertinente qui me vient à l’esprit, ici, est : mais pourquoi avoir choisi le billet de 5 € pour entrer à La Petite Merveille ? C’est absurde, non ? Fin du paragraphe détente humour.
Il n’est pas dans mon propos de vouloir médire ou cancaner stérilement sur qui que ce soit. Je voudrais seulement éclairer autrement une facette de, sans jeu de mot inconvenant, l’aventure que vit Durbuy ou de la Durbuy’s Adventure si on anglicise la chose.
Revenant aux considérations initiales sur le conflit Coucke contre Perrigo il est intéressant de s’y attarder un peu, uniquement pour l’éclairage « didactique » qu’il apporte à un observateur extérieur.
Ce ne sont pas les noms, les montants ou les produits concernés qui sont importants. Ils pourraient être différents. C’est le cas d’école qu’il faut regarder.
En effet, on voit assez clairement qu’une chose semble se dessiner, qu’un scénario est en train de prendre forme dans ce conflit. C’est le début d’un « processus technique » bien connu qui consiste à reprendre une entité économique, en extraire la quintessence (ne serait-ce que par la suppression d’une possible concurrence), à la dévaloriser par tous les moyens (y compris en jetant le discrédit sur les personnes physiques qui la représentent) pour, à terme, ne pas payer le prix d’achat convenu et ensuite à abandonner le squelette de l’acquisition dans une vente bradée d’actifs ou dans une quelconque faillite qui n’en finira pas de pourrir. Au passage, on actera comptablement les « pertes » constatées et autres « réductions d’actifs », et on les déduira allègrement des résultats imposables de l’entreprise. Rien n’est illégal, c’est une question d’organisation et d’un peu de patience. Tout sera bénéfice pour l’acheteur, le vendeur se retrouvera dindon d’une farce dont il espérait être le vainqueur. Le scénario pourrait être exactement l’inverse mais quoi qu’il en soit, on passera à autre chose en rangeant tout au rayon d’histoires qui n’intéresseront plus personne. Sauf les écorchés par la rancœur d’avoir perdu.
Sans fantasmer sur des possibles PaPaPa (c’est un nouvel acronyme que je crée ici pour les Panama Paradise Papers), ce qui nous entraînerait dans des considérations beaucoup trop techniques, il faut sereinement garder à l’esprit que Durbuy n’est malheureusement pas à l’abri de ce genre de scénario et qu’elle en est peut-être déjà l’enjeu et l’acteur malgré elle.
Il n’y a pas de place pour les sentiments dans les affaires et tout est dans la nuance dans la finance.
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